Juste partir rouler au Cap Corse avec mon premier Vélo Tout Terrain

Juste une envie, juste partir, juste rouler, juste respirer, juste admirer, juste vivre.

Et si se ressourcer était parfois aussi simple que d’écouter la petite voix qui parle au fond de nous. Je suis sûre que vous aussi vous l’avez déjà entendu, celle qui vous dit arrache-toi de là, celle qui vous dit que vous avez juste besoin d’être vous-même là où vous pourrez mesurer toute la beauté que ce monde nous offre.

Laisser bitume, building, bureau, 4 roues, bouchons, bruit, foule derrière soi.. Et s’échapper pour ne pas échapper à sa vie…

Je connais des courageux qui ont fait ce choix. Mais cela ne s’improvise pas face aux adversités de ce monde, ou il faut assurer et se conformer pour survivre, mais aussi sécuriser et protéger sa progéniture, nos chers petits êtres chéris qui s’exaltent de par leur innocence si belle.

Alors nous voilà bien conformés, le corps dans le moule et l’esprit ailleurs.

L’esprit ailleurs… Si souvent Et je sais que nous sommes nombreuses et nombreux à y penser aussi souvent. Avec cette envie de se laisser porter vers une vie plus dépouillée et plus simple, loin des tumultes de la ville…

Cette échappée de quelques jours, Je suis allé la chercher au Cap Corse, car j’avais besoin de paysages sauvages et abruptes. j’avais juste besoin de courir et de rouler dans des paysages qui viendraient me saisir, et me procurer toute l’émotion à l’état brut que j’attends d’une vie bien remplie.

J’ai embarqué avec moi, non pas un jouet mais un partenaire, un outil indispensable pour m’aider à en voir plus et plus vite. Me permettre de rouler le plus près des sentiers… Mon VTT!

C’est donc ainsi qu’après des mois à rouler en vélo de route pour préparer mon Ironman l’an passé, je souhaitais ouvrir un nouveau chapitre, plus en lien avec la nature. J’avais déjà opéré une petite transition en testant le Gravel, j’ai alors décidé de sauter le pas pour passer au vélo tout-terrain.

C’est au Cap Corse, que j’ai embarqué mon Bike pour tester plusieurs expériences et niveaux de difficultés.

Est-ce bien raisonnable à 45 ans de se lancer dans cette aventure alors que je n’ai aucun bagage technique?

Est-il possible de s’engager sur du cross Triathlon, quand on débute en VTT?

Je vais être honnête et je ne vais pas vous dire d’aller directement sur des sentiers techniques parce que personnellement je n’y arrive pas.

J’ai bien essayé mais je bloque, alors c’est pourquoi je vais vous donner mes conseils pour y aller progressivement.

Si je peux vous donner mon avis c’est que j’ai bien vu ce qui ne marche pas, j’ai par conséquent donner des petits tips pour débutant(e)s.

1 / Le choix de mon premier VTT

Je souhaitais un VTT qui soit facile à apprivoiser, et qui soit polyvalent. J’ai donc choisi le modèle Prim finest de Sunn, qui m’a été recommandé par la marque.

C’est un semi-rigide carbone parfait pour les singletracks et les circuits modernes de cross-country.

Ce que j’aime, c’est avant tout sa légèreté et sa nervosité, tout en ayant une assise hyper confortable.

C’est la première fois que j’ai un vélo tout terrain monoplateau et j’avoue que c’est hyper simple pour les changements de vitesse. Ses pneus sont larges et passent partout.

Je vous laisse découvrir en images, le style hyper élégant et racé, sobre et chic avec son logo argenté Sunn qui claque.

2 / Les premières sorties en VTT.

Je conseille d’y aller crescendo sur la transition des choix de parcours entre le vélo de route et le VTT.

Pour expérimenter, j’ai personnellement besoin de sentiers assez larges avec peu de difficultés techniques. Je bloque dès qu’il y’a des descentes trop pointues ou des empierrements.

Je vous invite à partir sur des parcours de chemin et au fur et à mesure d’expérimenter quelques petites descentes ou montées sans obstacle au sol de type pierres ou racines.

C’est difficile de combiner deux difficultés à la fois, À savoir la pente et des pierres par exemple.

Pour ma part, j’ai peur des pierres. Donc j’ai besoin de prendre de l’assurance en testant de petites portions plates pour m’assurer que le vélo passe bien ce qui est totalement le cas.

En revanche je ne suis pas encore prête à combiner pierres et descentes, ou alors assez simples.

3 / Rouler au Cap Corse.

Pour partir toute seule, j’ai téléchargé des parcours Garmin, ce qui est dans cette région là est une bonne idée sur route mais il est un peu moins dans les parties plus sauvage car la végétation recouvre certains chemins qui n’existe plus et vous obligent à faire demi-tour. Un serveur d’un magnifique petit restaurant en Rooftop à Nonza m’a conseillé d’utiliser plutôt Komoot.

J’ai pas mal navigué entre Bastia, Saint-Florent et le Cap Corse. Je n’ai pas pu le faire dans la totalité car je n’avais pas assez de temps.

Ce qui est magique c’est que sur cette partie-là de la Corse du Nord, on alterne entre deux côtes de mer avec au milieu de la moyenne montagne et des petits cols. Et puis il y a également le désert des Agriates. J’ai également fait un petit tour par le sentier des douaniers. Le décor était somptueux.

Mais le souvenir le plus marquant que je garde sur mes sorties reste la route le long des falaises sur la côte ouest de ce cap corse.

Pour sûr j’y reviendrai pour le faire en entier.

En résumé sur mes débuts en VTT Sunn Prim Finest :

4 / Tester des sentiers techniques

J’ai fait une sortie avec mon ami, venu fzire le Corsica Raid, sur les montagnes au-dessus de la Marine D’Albo et mon vélo a été vraiment au top. Par contre si j’arrive à bien passer les difficultés de pierres en montée, pour le moment, les descentes me posent beaucoup de difficultés voire ont occasionner une ou deux belles gamelles.

J’ai donc décidé de continuer à travailler sur des portions plus simples des que possible.

Le principal étant de se faire plaisir. Et c’est exactement ce que j’ai ressenti sur une belle descente Sur un chemin large avec des petites pierres au moins vélo à parfaite maintenu la route et a permis un amorti au top de La Fourche. J’étais super contente de cette étape franchie.

Pour résumer sur mon vélo Sunn Prim Finest, voici mon ressenti.

Avec la transmission et ses roues de 29, j’ai pu grimper sur des sentiers accidentés que je ne pensais pas passer.

L’amorti de la fourche est aussi très rassurant pour les descentes qui se font de manière souple.

Il est super léger et du coup donne l’impression de passer partout.

Quant à mon voyage en corse, il m’a confirmé une fois de plus mon amour de la découverte porté par ma propre énergie. N’y a-t-il pas plus belle communion que celle du corps de l’esprit et des paysages sublimes de Notre belle terre.

Prochainement je vous raconterai très vite mon premier ultra trail sur le Cap de la Hague dans le Cotentin en Normandie.… 100km en course à pied… de quoi avoir le temps de communier n’est-ce pas ?

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