Je vous entends depuis chez moi à la lecture de ce titre. Elle est bien gentille Val avec son titre accrocheur. Nous voudrions bien essayer… Essayer oui mais pourquoi essayer?
Essayer de se lancer sur un Ironman alors que je ne suis pas du tout prête et que je n’aurais jamais le temps de m’entraîner.
Et si je vous disais simplement, que la folie c’est de ne pas essayer de se lancer dans ce qui nous attire, et de rester dans un immobilisme qui nous empêche de vivre nos rêves.
« Est-elle vraiment folle? » diriez vous peut être ?
Je ne le crois pas une seule seconde et je vous dirais en conclusion de ce billet de blog pourquoi selon moi, il n’y a nulle folie dans cette entreprise…
Ahhhh … Aller au bout de son premier Ironman!!! Quelle aventure…
Je répondrai aussi simplement qu’avec mon cœur aux questions les plus fréquentes que l’on m’adresse autour du : pourquoi, comment, et après?
Vous sentez déjà la pression? Non en fait , nous parlons juste une d’envie de vivre intensément…
Mais avant, je veux vous parler de cet Ironman, de ce qu’il est, et de ce que j’ai vécu avant, pendant et après, en occultant l’analyse purement sportive qui n’a d’intérêt que pour les initiés et coachs qui sauront déjà me dire où j’ai assuré ou merdé, et comment je peux m’améliorer car matière il y a si l’on ne parle que de performance sportive.
Car l’essentiel est ailleurs…
Ce que je veux vous dire de l’ironman, c’est l’invisible, les motivations profondes, les ressentis personnels, et pourquoi pas les tabous voire les choses très glamour, enfin plutôt l’inverse, mais qui sont celles que j’ai réellement rencontré dans ma quête de finish line d’Ironman.
Une semaine après avoir réalisé mon objectif, je n’avais pas encore osé couper mon petit bracelet Ironman autour de mon poignet, presque comme si je craignais déjà d’oublier ce moment. Car une fois qu’on est allé au bout d’un projet, autant on peut savourer la satisfaction immédiate que les images nous semblent déjà lointaines et d’une autre vie, presque oniriques.
C’est pourquoi je veux poser mes mots ici pour ne pas oublier, mais surtout partager avec vous cette expérience, dans mon chemin de vie.

1 ~ Raconte moi ton Ironman !!!
Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que un Ironman, c’est une compétition sportive ou tu pars quand le soleil se lève à peine et que tu arrives quand il fait déjà nuit (sauf si tu es un pro ou super Méga fort). Tu dois enchaîner , sans t’arrêter et en te dépêchant dans les transitions (changement de discipline) , 3km800 de natation en eau libre, 180km de vélo et finir par un marathon (42km200) en course à pied.
Voici donc le décor du défi physique le jour J.
Voici comment j’ai vécu le jour de mon 1er Ironman.
Après environ six mois de préparation montant crescendo, me voici arrivée au jour J, au Portugal à Cascais.
Il fait beau entre 22 et 25 degrés et le soleil est présent.
Levée très tôt, et comme il y a beaucoup de logistique, Je me suis rendue dans le parc à vélo pour vérifier que tout était bien en place depuis le dépôt de mon petit trésor à deux roues la veille, et y positionner sur le cadre le petit menu du jour (barres de céréales, gels et gourdes). Concrètement, comme il y a 3 disciplines, et il y a 3 tenues mais avec un élément principal qui lui nous accompagne jusqu’au bout, la trifonction! C’est une sorte de salopette short moulante intégrant à l’entrejambe une mousse pour atténuer la douleur aux fesses sur le vélo.
Rien que cette petite logistique est souvent stressante car il y a beaucoup de matériel à prévoir et à orchestrer pour se changer le plus vite possible.

Avant le départ natation au lever du soleil, je n’ai pas eu envie d’aller m’immerger. Je dois dire que l’acclimatation la veille ou une fois de plus j’ai un peu paniqué, la température de l’eau à 17 degrés et la peur m’ont déjà bien refroidi.
Arrive le départ natation ou nous sommes tous parqués sur la plage. Attention, je vais vous avouer un truc de triathlète… Faire pipi dans sa combinaison de nage est un usage accepté et connu de tous, et au passage un moyen de se réchauffer dans les eaux fraîches.
Et J’avais tellement peur, que je n’ai pas manqué à cette règle avant le départ, mais également en sortant de l’eau, faute à toute cette eau salée avalée par tasses pendant cette très longue nage… Je vous le confirme, très longue, car si certains partent en sprint et glissent sur l’eau tels des dauphins, si face à votre frousse, vous partez en grenouille tête hors de l’eau pour apprivoiser vos failles dans cette immensité bleue puis pensant enfin glisser, vous vous rendez bien compte qu’il y a un truc qui ne marche pas quand vous voyez les autres triathlètes à côté de vous qui vous prennent 3 mètres en l’espace de deux mouvements de bras. Peu importe, je continue ma nage sans surtout accélérer, parce que de toute façon ça ne marche pas et que si mon cœur s’emballe, c’est ma tête qui ne va plus suivre. Les bouées me semblent si loin les unes des autres… Je ne sais pas combien il y en a et à chaque fois j’espère arriver enfin au demi-tour mais il y en a encore et encore. Enfin arrivée au demi-tour cette fois je me dis que je vais aller au bout; de toute façon je n’ai pas le choix car nous sommes très loin du point de départ. Je ne sens plus mes doigts sur tout le retour tellement l’eau est froide et tellement je reste beaucoup plus longtemps que certains dans l’eau.
1h26, c’est encore pire que ce que je craignais… mais à ce moment, je suis juste contente d’avoir réussi l’épreuve que je redoutais le plus.
Mon ami Yoann s’est demandé si je n’étais pas resté accrochée à une bouée au large.
Et la quand tu sors de l’eau, tu dois en même temps courir et enlever le haut de Combinaison puis rejoindre le parc à vélo et retrouver le tien parmi ces milliers posés sur des Racks…
Enfin tu arrives à ton vélo, tu enlèves ta combinaison comme un pingouin en marchant sur les jambes en espérant que tes pieds en sortent un jour. Tu mets casque, lunettes et chaussures, tu glisses quelques ravitaillements supplémentaires dans la poche arrière de ta trifonction et tu sors en courant à côté de ton vélo pour rejoindre le parcours.

Qu’est-ce que j’étais frigorifiée, il m’a fallu 12 kilomètres et une première petite côte pour arrêter de claquer des dents. Mais quel paysage magnifique le long de la côte portugaise. J’ai vite compris, à la sensation du dénivelé, que j’allais passer plus de temps le cul sur la selle que prévu. Nous avons grimpé dans la cinta, roulé sur le circuit de Formule 1 puis rejoins la côte de Cascais avec une grande ligne droite et toujours et encore des faux plats montants.
On nous aurait menti? Mon GPS m’indique presque 1900 m de dénivelé. Pas étonnant que je sois restée 6h30 sur le circuit. Étrangement j’ai l’impression que tout cela est passé très vite et je ne me suis ennuyé à aucun moment. J’ai juste eu un méga coup de flip en pensant m’être trompé de parcours lors du changement de boucle. Heureusement j’ai trouvé une équipe de l’organisation pour me faire confirmer le bon kilométrage et itinéraire : 100km, plus que 80… tout le monde n’a pas eu cette chance et beaucoup ont commis une erreur de parcours en raison d’une organisation complexe.
Arrivée au parc à vélo, j’ai de nouveau envie de faire pipi et deux options. Soit je rejoins les toilettes, environ trois minutes puis deux minutes à l’intérieur pour enlever et remettre la tri fonction qui est bien collante. Soit je me dis que je vais m’asseoir au sol pour enlever mes chaussures de vélo et mettre mes baskets et que la pelouse aurait bien besoin d’être arrosée. Je vous laisse deviner l’option que j’ai retenu.
Et c’est parti pour la course à pied. Un marathon, 42.2 km. Chacun sait que sur un IRONMAN le défi contre soi-même commence vraiment au moment où vous partez sur ce marathon. C’est à ce moment précis que votre corps va vous dire qui vous êtes et comment vous allez….

Étrangement la transition physique vélo / course à pied se passe plutôt mieux que d’habitude. Le parcours vélo bien qu’exigeant m’a fatigué mais les jambes ont pédalé moins vite donc musculairement je me sens moins attaquée que sur des formats plus courts.
J’ai des bonnes sensations, enfin jusqu’au septième kilomètre… J’essaye de maintenir le rythme jusqu’au semi et puis après, mon corps est lourd, le parcours semble interminable, et je me focalise sur chaque ravitaillement pour garder le cap en m’accordant le droit de marcher quelque pas et de me réjouir à la vue d’un verre de coca ou d’eau.
Il y a des moments où je me dis que ça va être trop long, mais comment abandonner après toutes ces semaines de sacrifices, tous ces encouragements et soutiens reçus.
Je crois que je n’ai jamais pensé à vraiment abandonner. Je crois que je savais déjà le matin en arrivant et en voyant le parc à vélo que j’allais boucler cet IRONMAN, peu importe la performance, je tenais mon objectif en ligne de mire, quelques soient les difficultés que j’allais rencontrer.
La nuit était tombée sur Cascais… nous nous croisions tous sur ce parcours et cette grande ligne droite le long de l’océan. Je pense que ce marathon d’Ironman nous rend humbles, qui que nous soyons et quelques soient nos vies et nos différences .
Nous échangeons des regards, comprenons la douleur et la force, nous savons aussi que si nous sommes là, c’est parce que nous menons notre propre combat intérieur contre quelque chose. Quelque soit notre histoire nous sommes tous venus pour aller au bout de nous-mêmes et de certains de nos démons… Et pour nous rappeler combien nous tenons à la vie.
À partir du 30eme km je regrette le petit sandwich au fromage que je me suis octroyé sur le parcours vélo. Je sens bien qu’il est là et qu’il est en train de me tordre le ventre. Je croise les doigts pour que ça tienne jusqu’au 42eme km, et j’ai bien repéré une fois de plus les toilettes à côté de chaque ravito. Il fait nuit heureusement, car quand votre corps décide qu’il ne peut plus, il se moque complètement de savoir si les prochaines toilettes sont à 300 m. Je dois faire une pause dans les buissons au 37eme km. Et je reprends la route tranquillement pour redescendre vers la ligne d’arrivée.
Il y a des supporters, leurs sourires et cris de joie, il y a la musique, il y a les lumières dans la nuit et il y a cette magnifique baie dans laquelle je suis parti à l’aube.
La ligne d’arrivée est belle, Yoann est là, je lève les bras, le sourire plaque mon visage et au micro le tant attendu :
You are an Ironman !!!
Cette ligne est franchie après 12h12 d’effort et des heures de concessions sur ces derniers mois.
Je réalise. Je suis émue, autant par mon épreuve que par le regard humide de Yoann qui me prend dans ses bras.
Je suis une Irongirl…. Ok une Irongirl qui boîte mais cela fait partie du jeu.

2 ~ Mais pourquoi cet Ironman ????
Voici les trois questions fréquentes que j’entends et auxquelles je vais tenter de vous répondre.
Pourquoi as tu eu envie de le faire ?
Quand je suis revenue de cette course c’est la question que j’ai entendu le plus souvent.
Ma réponse spontanée est la suivante:
Parce que j’aime Faire cela et que quand je roule ou que je cours, je me sens pleinement en accord avec moi. C’est comme si mon esprit était parfaitement aligné avec mon corps.
Bien sûr c’est difficile, il y a des moments où le mental lâche, Ou le corps nous envoie de mauvais feedbacks mais le sentiment qui en résulte, c’est que j’aime être en mouvement, et que quand je fais cela je me sens bien, complète, sereine, apaisée et heureuse.
Les sentiments ne se commandent pas mais ils s’expriment naturellement.
La deuxième réponse, c’est que j’aime savoir de quoi je suis capable, et que je suis persuadée que parfois nous nous mettons des limites mentales alors qu’avec un peu de volonté et de confiance nous sommes capables de faire de grandes choses.
La troisième réponse c’est que j’aime quand même la compétition, non pas pour me mesurer aux autres, mais parce qu’elle me pousse dans mes retranchements plutôt que de rester dans ma zone de confort. Elle oblige aux efforts. Et sans effort, la vie ne nous apporte rien. La compétition sportive reflétée l’engagement que nous devons avoir dans nos vies pour avoir ce que nous souhaitons. Il faut travailler, croire en soi et redoubler d’efforts.
Comment t’es tu préparée ?
Concernant ma préparation, il faut dire que je fais du sport régulièrement depuis des années, la course à pied depuis plus d’une dizaine d’années et du Triathlon depuis trois ans à présent.
J’ai donc une activité régulière qui me permet d’avoir un foncier même si il y a des périodes plus calmes.
Pour autant je tiens à vous rassurer sur le fait qu’il est possible de préparer un IRONMAN même si vous avez coupé du sport pendant très longtemps.
Il Faudra juste prévoir une période de reprise plus longue que 6 mois, au moins un an avec une grande régularité hebdomadaire me semble le minimum.
Sur les six derniers mois précédant la course, j’ai augmenté progressivement le volume d’autant plus que j’ai fait la préparation avec une tendinite au tendon d’Achille droit qui a nécessité de garder des phases de repos tout en intégrant des séances de kinésithérapie régulièrement et des exercices de rééducation ainsi que de la mésothérapie sur les trois semaines précédant l’épreuve.
J’ai un rythme d’entraînement irrégulier, car selon que j’avais mes enfants ou pas j’ai fait une grosse semaine (15h environ ) ou une petite semaine d’entraînement (7h environ) dans les deux mois qui ont précédé l’entraînement.
J’ai un peu délaissé la Natation, je dois l’avouer car c’est la partie Sur laquelle j’ai fait un petit blocage. Cela s’est bien ressenti sur le chrono.
Dans l’ idéal, j’ essayais de placer sous les conseils de mon coach Guillaume, trois séances hebdomadaires de course à pied, une ou deux sorties vélo et une séance de natation. C’est déjà un volume énorme quand on est maman de trois loulous travaillant à temps plein. Mon agenda était millimétré.
Il y a eu des séances sur les deux derniers mois qui ont été très importantes, ce sont ce qu’on appelle les blocs.
Concrètement cela consiste sur un week-end, À faire le samedi une sortie très longue en vélo entre 100 et 150 kilomètres, suivi d’une course à pied entre 10 et 20 kilomètres. Et pour finir le bloc enchaîner le lendemain sur une sortie longue de course à pied de 20km ou deux heures. Les deux premières ont été vraiment très difficiles, j’ai cru que j’allais décéder. Et finalement les suivantes ont été naturelles comme si il y avait eu un électrochoc à mon corps pour se préparer à ce type d’efforts. J’ai Pris du plaisir à partir rouler pendant des heures. J’ai beaucoup souffert en enchaînant la course à pied, c’est ce qui a rendu je pense la partie course à pied moins douloureuse car je reprenais plaisir à courir sans être dans la douleur sur un rythme plus lent .
Et maintenant tu fais quoi ?
Tout d’abord je dois dire que cet Ironman n’a jamais été pour moi une fin en soi, et non plus un objectif ultime. C’est plutôt un check up global de ma forme physique et mentale avant mes 45 ans. Surtout ce dernier point du mental pour être sincère, en sorte une photo de ce que je suis capable de réaliser pour continuer mon projet de vie et ouvrir d’autres portes en ayant confiance en mes capacités.
Deux semaines après l’ironman, j’ai pourtant envie d’en refaire un alors que je ne pensais pas partir pour cette envie initialement.
J’ai envie de découvrir un nouveau parcours à l’étranger pour mettre à profit cette expérience humaine et physique. Je dois bien avouer que j’aimerais bien trouver un parcours plus roulant pour véritablement savoir quel est le temps optimisé que je pourrais réaliser sur cette distance.
Mais dans l’immédiat j’ai d’autres projets personnels et professionnels qui vont me prendre du temps, alors je ne suis pas pressée.
Et puis j’ai envie de faire plein de choses différentes, de la voile pour maîtriser mon petit voilier rêve de gosse au mieux, du surf et pourquoi pas tester la planche à voile.
J’ai envie de courir toujours mais pour de l’aventure sur des formats moins structurés que les courses traditionnelles.
Voilà j’ai plein d’envies mais rien de formalisé, les projets aussi sont parfois des questions de rencontres et de découvertes. Alors je laisse la porte ouverte à l’inconnu, qui lui connaît bien ma faible faculté à renoncer à un challenge qui pourrait s’ouvrir à moi.
Je sais aussi que le désir de dépasser mes limites ne cessera pas et qu’il y a d’autres Triathlons au profil bien plus exigeant que celui-ci qui pourraient me séduire dans les prochaines années. Laissons le temps au temps … Quand on a l’envie et la folie, on trouve toujours à faire… mais il est évident que ce projet ne se fait pas sur une période où il est possible de libérer un minimum de disponibilité d’entraînement. Ce sera donc pour un peu plus tard….
3 ~ Suis je vraiment folle ?
J’entends des personnes me dire que ça leur semble fou de s’engager sur un IRONMAN.
Je pense là qu’il n’y a aucune folie mais qu’il y a par contre un élément essentiel à prendre en compte c’est l’envie de faire quelque chose pour vous.
Quelque soit votre envie, ce qui me semble fou c’est de ne pas réaliser ce qui nous attire, car on se met parfois nos propres barrières mentales.
À travers ce que j’ai vécu sur cet IRONMAN cela confirme vraiment cette théorie. À condition de se donner les moyens c’est un objectif accessible.
Bien entendu il y a eu pendant la période de préparation tout cela:
La peur,
Les doutes,
Les moments où l’on se maudit de s’infliger des choses dures,
Les moments où l’on se maudit de douter de soi,
L’impression de ne pas être à la hauteur de son objectif,
Parfois aussi être trop sévère avec soi même,
Les critiques aussi qui veulent vous faire croire que vous êtes folle parce que ce qui vous rend heureuse ne correspond pas au couloir des autres…
Mais pour autant, tous ces questionnements me semblent logiques. C’est ce qui vous permet de vous construire mentalement et de vous préparer pour réaliser un objectif malgré les difficultés qui vont s’imposer à vous.
Ces questionnement amènent à une programmation mentale qui vous permet de visualiser toutes les barrières physiques et psychologiques que vous allez dépasser pour franchir la ligne d’arrivée.
C’est pourquoi, je vous dirais que la seule vraie, folie c’est de ne plus vous écouter, et oublier ce qui vous anime profondément.
Je croise de nombreuses personnes qui ont des cœurs d’enfants, mais qui sont piégés , et dont les rêves sont piégés.
Ces pièges ce sont ce que les normes mettent en place nous obligeant à tenir un rôle. Vous devez réussir professionnellement, et matériellement, pour avoir une place et un sentiment de gratification, voire parfois de domination.
Et si vous preniez le temps de retrouver les rêves que vous aviez quand vous étiez enfant???
Et si vous preniez le temps d’écouter la sensation de bonheur quand vous faites quelque chose qui vous remplit pleinement.
La folie c’est se conformer pour correspondre à un idéal forgé par notre société, qui chaque jour nous incite à ne plus écouter la petite voix profonde qui est en nous.
La folie est ce besoin de gratification matérielles (posséder) et égotistes (se sentir dominer)
La folie c’est oublier ses rêves les plus profonds par peur de ne pouvoir les réaliser.
La folie c’est éteindre la flamme de nos envies.
Et si nous libérions un peu de ces chaînes, ce serait peut-être ainsi que nous ne serions plus des fous?
Ou alors des fous heureux ?
Personnellement je me sens heureuse quand je suis en mouvement dans des endroits que je découvre.
Je me sens heureuse quand je rencontre de nouvelles personnes et que je découvre leur univers et leurs pensées divergentes des miennes.
Je me sens heureuse quand je vois les yeux brillants de mes enfants ..
Voilà pourquoi lorsque je réalise des choses comme celle-ci, je ne me sens pas du tout folle mais en plein accord avec moi-même et avec ce qui m’apporte du bonheur et de la joie.
Bien sûr, en tant que maman, je ne suis pas complètement folle et j’ai besoin de sécuriser le nid de mes petits. Mais c’est avec cette vision que j’ai envie de les faire grandir. C’est avec cette vision que je veux leur faire découvrir le monde.
Afin qu’il comprennent qu’ils seront plus heureux à réaliser des choses dont ils rêvent et voyager plutôt qu’à avoir les derniers jouets ou vêtements à la mode, ou bloqués devant des écrans.
Afin qu’ils soient des petits êtres libres d’être en accord avec eux mêmes maintenant et quand ils seront adultes.
Pour autant, je suis aussi réaliste et Cette aventure d’Ironman reste maîtrisée, bien loin de vrai voyages d’aventurières… Peut-être que la vérité est là-bas.
En attendant, je tente de sécuriser un environnement rassurant pour mes loulous, en leur montrant que par petites touches, il y a des bonheurs simples et réalisables plus grands que ce que l’on nous vend comme idéal de réussite. Et que la plus grande des habilités, c’est de réussir à être soi-même, pour soi et pour les autres, tout en endossant le costume que la pièce de théâtre nous demande de porter.
Remerciements 🙏
Je tiens à remercier tous ceux qui avez cru en moi et m’avez soutenue. Merci, merci, merci ❤️
⁃ mon coach Guillaume, qui a établi et a suivi mon plan d’entraînement à distance malgré mes contraintes
⁃ mon club le Triveloce Saint Sébastien, et les encouragements des partenaires de Club
⁃ MAKO mon équipementier natation depuis le triathlon de l’Alpes d’Huez en 2019
⁃ MELTONIC, mon partenaire nutrition avant pendant et après l’effort
⁃ LEPAR Immobilier , l’agence immobilière qui me soutien
⁃ Mon chéri, Yoyo qui se fait aussi supporter et mécano, peut être bientôt kinésithérapeute ?;-)
⁃ Ma maman qui fait toujours des kilomètres nombreux pour venir m’aider et garder mes loulous lorsque j’ai des grandes échéances.
⁃ Les amis comme Yannick qui m’ont aidé pendant la prépa pour m’aider laquelle est un footing par-ci par-là lorsque que j’ai les loulous avec moi
⁃ Celles et ceux qui croient en moi de près ou de loin et qui m’en témoigner leur présence dans ma campagne I Believe in You :
⁃ Jeff & Barbara , mes fidèles amis de cœur sébastiennaise et si brillantes personnes
⁃ Bertille la belle fleur que j’ai vu s’ouvrir
⁃ Armelle la meilleure speakerine que je connaisse
⁃ Aurélie, Morgane & Sarah, avec qui j’ai partagé la passion de la balle ovale. Des femmes engagées.
⁃ Christèle ma fidèle amie depuis le lancement de Starting girls run
⁃ Anne, cette courageuse que j’ai rencontré aussi grâce a la course féminine
⁃ Yvonne Frömberg, avec qui nous avons 2 Eliot de 18 ans en commun mais qui m’a aussi accompagné en développement personnel sur cette année de préparation
⁃ Coco & Pierre, Fabiola les amis et triathlètes avec qui j’ai pu partager des séances et qui ont toujours le Smile à vous envoyer du soleil
⁃ Céline, mon amie de la fac de sport qui bien que je ne sois pas une adepte du téléphone et toujours adorable avec moi
⁃ Christophe, que j’ai connu elle époque j’étais joueuse de rugby à Nantes et que je remercie pour ses encouragements à me réaliser
Je vous embrasse tous et toutes bien fort et merci encore d’être à mes côtés. Avec vous, j’ai encore plus de plaisir à réaliser des choses… et savoir que cela vous donne envie aussi me le rend bien …
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