Mont Blanc, ascension émotionnelle et voyage au sommet…

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… Elle est mortelle. »

Paulo Coelho

L’aventure commence par le message de Yannick: « hé le potes, je me suis inscrit pour grimper le Mont Blanc, vous venez, ça va être dingue!!! »

Après une très longue hésitation, de 2 jours au moins, et bien conscients que nous avons déjà bien attaqué le sablier de nos vies, nous validons la proposition sans trop savoir dans quoi nous nous embarquons.

Je me revois dire à un ami : « mince, je suis grave, je n’ai pas pu résister et je viens de dire oui à un copain qui me propose de faire l’Ascension du Mont Blanc. »

Nous savons déjà au fond de nous que ce n’est pas un hasard que d’avoir validé ce défi.

Il y a dans toute personne qui se lance à l’assaut d’un tel périple, une motivation profonde qui lui est propre, même si elle ne lui est pas évidente au premier abord.

Cette hypothèse sera confirmée dans toutes les rencontres que nous ferons dans ce voyage d’alpinisme dans les Alpes.

Ma quête et celle de mes compagnons feront de notre aventure un voyage intérieur bien plus grand que l’escalade du plus haut toit de l’Europe, culminant à 4810 mètres d’altitude.

Chapitre 1 : L’initiation

Jour 1 – Mer de Glace

Notre stage d’alpinisme Mont Blanc est organisé sur cinq jours par Roc Ecrins. Les trois premières journées sont consacrées à l’initiation à l’alpinisme et les deux derniers jour à l’Ascension du Mont Blanc par la voie normale du goûter.

Nous serons 6 apprentis dans cette excursion dans les Alpes. Yannick, Yoann et moi déjà arrivés à la boutique de matériel, sommes rejoints par deux amis parisiens Fouad et Hiram, puis par le petit dernier qui arrive avec un peu de retard, Mickael, jeune libanais étudiant à Paris en médecine. Nous sommes tous détendus et ravis déjà de partager.

Fouad et Hiram ayant vécus au Canada, sont aussi allés au Japon faire l’ascension du mont Fuji. Quant à notre jeune Mickael, alias Harry Potter, qui n’a que 20 ans, mais qui a déjà en tête l’ambition de faire les sept plus grand monts d’Europe.

Nous sommes accueillis le premier jour par notre guide Romain, qui nous transmet notre équipement et nous emmène par le petit train de Montenvers de Chamonix à la mer de glace.

Arrivés au-dessus du glacier, nous nous équipons en cordée à l’aide de harnais, casque sur la tête pour nous protéger d’éventuelles chutes de pierres.

Nous descendons dans la mer de glace, profitons d’un picnic sur celle-ci avant d’apprendre les bases liées aux crampons et au piolet sur une petite paroi de glace .

Cette mise en jambe nous permet de faire tous connaissance et nous concluons cette journée par une bonne tournée de bières et Perrier au bar historique Le Joséphine dans le centre de Chamonix.

Jour 2 – via corda alpina des mottets

C’est un nouveau guide Lionel Daudet, alpiniste de grande renommée qui nous a rejoint et a décidé d’aller nous faire grimper 500 m sur la paroi rocheuse des mottets.

Le départ de cette via corda se fait depuis la forêt. L’itinéraire ludique , classé comme difficile ou niveau 3, mêle sur 550 mètres d’ascension grimpe et randonnée. Il est assez ombragé et se termine sur la terrasse d’une buvette originale au rocher des Mottets.

Je n’ai jamais vraiment fait ni d’alpinisme ni d’escalade. J’avoue que j’ignorais la durée de l’effort et sa difficulté, et que c’était sincèrement mieux ainsi. Car la paroi me semble très vertigineuse, et c’est ma première cordée. Je suis donc inquiète d’une chute éventuelle d’un de mes partenaires ou de moi-même. La première demi-heure me fut très stressante, à tel point que je meurs de chaud et transpire encore davantage que sur une course en plein soleil. Je me rends bien compte à ce moment que le stress a un impact énorme sur le rythme de mon cœur et la transpiration de mon corps.

Cette ascension qui dure à peu près trois heures m’a paru très longue, mais je suis fière d’y être parvenu, car il y a eu des passages où j’ai douté dès lors que je n’avais pas trop de prises de main. Mes partenaires de cordée ont été au top pour assurer tout cela.

Nous finissons tout en haut au rocher de la Mottets pour déguster nos picnic et nous accorder une boisson bien fraîche, avant de redescendre par un sentier caillouteux.

Jour 3 – Aiguille du midi et Vallée Blanche

C’est le grand jour pour aller voir la neige là-haut…

Nous empruntons le téléphérique de l’aiguille du midi qui est déjà bien bondé des 6h30 du matin. Le contraste , une fois arrivés dans les tunnels à 3800 m d’altitude est saisissant.

Nous avons l’impression de débarquer dans le métro, et devoir traverser la porte d’un monde parallèle pour nous projeter dans un univers inconnu et terrifiant.

Il y a beaucoup de brouillard en haut et notre guide décide pour notre sécurité de diviser la cordée en deux. Je ferai partie de la deuxième cordée ce qui me laisse du temps pour me conditionner et mettre tout mon matériel crampons y compris pour ne pas glisser sur la fine crête enneigée.

Yoann sera devant moi sur la cordée. Mon dieu que la crête est terrible met heureusement le brouillard total est là pour nous sauver de la vision d’horreur des pentes assassines de chaque côté de celle-ci. Ses jambes avancent tout doucement, petit pas d’astronaute par petit pas hésitant. Je le suis dans le sillage, ne pense plus qu’à nos trois compères qui nous attendent déjà dans le froid au bout de cette descente terrible et si étroite. Le vent souffle tellement par à coups que nous sommes parfois obligés de suspendre nos pas pour bien ancrer nos crampons sur la crête. Nous ne sommes que des petites créatures suspendues au dessus du vide dans une purée de petit pois.

Enfin nous apercevons trois silhouettes au loin, et entendons leurs cris qui nous accueillent. Nous nous encordons de nouveau et descendons dans la vallée Blanche mais nous n’y voyons rien, assommés par ce voile blanc de nuage autour de nous.

Quand soudain, comme un rideau se lève sur une scène de théâtre, les nuages vont s’écarter pour ouvrir devant nous une immensité blanche maculée, brillante par un soleil éclatant qui éblouit et fait larmoyer nos 14 pupilles.

Nous avons le bonheur d’assister à un spectacle unique et extraordinaire. Cette vallée Blanche est un trésor qui nous permet de prendre conscience que nous sommes bien dans un Nouveau Monde depuis quelques minutes. Nous aurons le bonheur de marcher dans cette vallée évitant les crevasses pendant plusieurs heures, toujours baignés par le soleil resplendissant ainsi que le ciel qui passe du bleu intense au bleu turquoise selon les crêtes de montagne que nous observons. Pour certains nous ferons une petite montée jusqu’au refuge des cosmiques ou nous aurons le privilège de voir les montagnes de l’autre côté qui ressemblent au grand canyon; Contraste entre monts enneigées et roches sèches épatant.

Nous repartirons ensuite de nouveau par la terrifiante crête de l’aiguille du midi qui cette fois est complètement dégagée, et ne manquera pas de nous imposer sa terreur, jusqu’à pour certains verser des larmes d’émotion une fois ayant rejoint le tunnel de ce métro alpin.

Prendre conscience de côtoyer la mort est une expérience déconcertante. Nous n’avions pas pensé qu’elle pourrait nous saisir ainsi. C’est finalement une bonne chose que de se rendre compte que notre inconscient est le messager de l’amour que nous portons à la vie. Cet instinct de peur n’est il pas le témoin de notre furie de vivre?

Nous rejoignons notre auberge de jeunesse pour le briefing avant ces deux jours que nous attendons avec impatience et qui demeurent le point d’orgue final de notre stage d’alpinisme: l’ascension du Mont Blanc.

Cependant les conditions météorologiques sont incertaines car ils annoncent un orage juste la nuit où nous devons faire l’ascension finale. Nous partirons donc le lendemain matin avec une incertitude complète par rapport à la suite de l’aventure.

Chapitre 2 : l’ascension

Jour 4 – Nid d’aigle vers Refuge du goûter

Depuis les Houches nous prenons le téléphérique puis le petit train jusqu’à Nid d’aigle (2373m) où nous commencerons la montée du Mont Blanc par la voie normale.

Nous devons rejoindre Tête Rousse (3167m) en traversant le désert de Pierre ronde. C’est un long itinéraire de randonnée sur de gros rochers à dominante rouge. Nous avançons sereinement à l’aide de nos bâtons et ferons une micro pause au refuge de tête rousse pour nous équiper.

Il est temps de traverser le grand couloir, Renommé par de nombreuses personnes le couloir de la mort, en raison des chutes de pierres nombreuses qui causent des accidents réguliers et parfois mortels.

Il est enneigé, et en cordée de trois, nous suivront les conseils de notre guide Fred en nous concentrant sur nos pieds pendant qu’il veille sur d’éventuelles chutes de Pierres.

Puis nous attaquons la partie technique Sur ce versant ouest de l’aiguille du goûter, avec la vraie grimpette d’alpiniste sur la côte rocheuse, guidée par les marques rouges et quelques câbles à 3670m puis 3800m pour nous aider. Je n’ai pas l’habitude de l’alpinisme, c’est une vraie lacune, la seule façon de combler mon stress apparent et de chercher des prises de main ou des cables à chaque pas. C’est pourquoi , au-delà de la forme physique indispensable, je recommande fortement de s’exercer à cette pratique avant toute entreprise d’ascension de ce type.

Je suis ravie d’ arriver enfin au lieu dit du goûter après cette épreuve d’escalade que je redoutais. Et puis nous avons tellement entendu parler de ce refuge que nous avons hâte de le découvrir et nous ne sommes pas déçus. La structure métallique ovale surplombe la montagne tél un ovni digne de star wars, et l’ambiance à l’intérieur avec tout le monde y est très chaleureuse. Nous pourrons pique-niquer le midi puis nous reposer avant de prendre un dîner à 18h ou l’ambiance alpinisme transpire.

Nous rencontrons lors du dîner deux alpinistes locaux qui sont sur la fin d’une expédition de cinq jours depuis l’Italie, après des nuits plus que perturbées entre refuge précaire et sommeil au milieu de la neige.

Il est temps d’aller dormir mais j’ai du mal à m’y résoudre. Je retarde autant que possible avec mes deux compères en observant l’orage qui est arrivé et la foudre qui s’abat tout autour de nous. Nous nous couchons dans un dortoir partagé, savons que nous dormirons très peu avec un petit déjeuner qui nous attend à 2 heures. Nous espérons que la tempête va se lever pour que nous puissions décoller comme convenu à 3h du matin vers l’ascension finale du Mont-Blanc. Je suis terrorisée par ce vent qui fait bouger la structure de notre refuge, j’ai besoin d’un câlin pour me rassurer sur le fait que nous n’allons pas dévaler la pente comme un œuf. Vers minuit le calme revient et nous pouvons enfin dormir une petite heure et demie avant de nous lever.

Jour 5 – l’ascension finale

1h30, je regarde mon téléphone qui m’indique : vendredi 13 ! Je réalise alors que c’est insensé de s’engager sur cette ascension un tel jour, et cette pensée ne me quittera pas de la journée mais je la garde pour moi pour ne pas perturber mes compagnons de cordée, me promettant d’en sourire avec eux lorsque nous serons tout en bas de la montagne.

Nous descendons dans la salle pour nous équiper après le petit déjeuner et l’ambiance y est électrique. C’est l’heure de prendre le couloir de sortie. Nos cordées partirons dans les premières, ouvrant la trace par Alain, le guide de Yannick et Mickael. Il fait nuit et nous pouvons observer, dans une ascension extrêmement longue vers le dôme du goûter, ce cortège de lampes frontales.

Nous ferons une pause pour nous réchauffer à l’abri de vallot (4262m) avant de reprendre cette infinie montée de petits pas.

L’une de nos cordées renoncera à l’ascension finale, l’un de nos compagnons étant trop fatigué. Difficile de prendre une décision aussi rapide en l’espace de quelques secondes dans ce contexte venté semblable à une petite apocalypse. Yoann qui redoute les crêtes propose de laisser sa place à Fouad, mais je pense qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets et je lui propose de pousser au maximum avant de relancer pour savoir si la peur sera ou non au rendez-vous, mais surtout pour se donner la chance de vivre cette émotion jusqu’au bout.

Nous continuons avec Fred, son calme majestueux et son regard profond qui nous fait comprendre qu’il nous emmènera au bout de cette aventure. C’est ainsi que nous arrivons sur la crête des bosses, qui est à notre avantage bien cachée par le brouillard et la neige volante. Nous ferons un détour pour éviter une crevasse en grimpant à 45° avec nos crampons sur une glace bien rude.

Daniel, un solitaire l’italien suit nos traces dans ce désert de neige opaque.

Et puis là Fred nous annonce qu’il ne reste plus que 10 minutes pour être au sommet. Nous avons du mal à y croire mais nous réalisons que bientôt nous serons au sommet du Mont-Blanc. L’Émotion est à son comble, j’entends les souffles et larmes de mes deux compagnons de cordée, qui au-delà de la performance physique sont en train de prendre conscience de la valeur humaine de cette ascension.

Cette fois nous y sommes, nous voici tous les trois sur le sommet du Mont Blanc . Il est environ 7h10.

Nous attendons Daniel qui gravite tout seul et nous a suivi en nous ravitaillant avec des Haribo à la dernière pause. Lorsqu’il arrive nous lui faisons une haie d’honneur, car lui aussi est venu chercher bien plus qu’un sommet ici.

Le soleil perce à peine entre les nuages, nous ne pouvons pas voir le paysage, mais cette lumière immaculée qui nous arrose est d’une perfection qui vaut tout l’or de la planète.

Le vent est tellement fort, environ 80 km/heures, ainsi que la température entre -10 et -15°, que ce mont fait de nous des petits bonhommes de neige glacés jusqu’aux cils.

Nous resterons à peine cinq minutes avant d’engager la descente.

Je commence , ainsi que Daniel , à m’inquiéter pour Yoann pris par le mal de montagne qui commence à tituber, sous maux de têtes et nausées. La descente se fait sans un mot avec des pauses régulières de quelques secondes pour calmer la fatigue. Enfin arrivés au refuge du goûter, il est environ 9h30, je tombe dans la salle d’équipement sur mes deux amis du dîner.

Ils me font signe de la tête pour savoir si nous avons pu atteindre le sommet. Je hoche la tête avec un pouce levé dans leur direction.

Alors il me tendent les bras, comme un cérémonial d’accueil dans leur communauté d’alpiniste, me disant qu’ils sont sincèrement heureux pour moi. Je sais à présent que je ne serai plus jamais la même, et que je rejoins une nouvelle famille. L’émotion et la fatigue sont là, nous partageons notre ascension avant d’aller engloutir une assiette de pâtes pour retrouver l’énergie qu’il nous faudra pour la descente finale.

Je psychote sur cette descente dans les rochers. Alors que je me sentais dans la zone dans l’Ascension neigeuse, j’ai l’impression de retomber en enfer dans cette descente vertigineuse de rochers . L’angoisse de chuter, de faire chuter ma cordée, et de mourir m’envahit. Je fais quelques blocages Sur des marches un peu trop grandes. Je me tétanise en cherchant à attraper la moindre aspérité avec mes doigts. Les larmes viendront à plusieurs reprises, en me disant que j’ai vraiment envie de revoir mes enfants, Mais j’essaye de calmer en respirant bien longuement, Tel que je l’ai appris en méditation de pleine conscience.

Cela me semble plus long qu’un marathon mais nous rejoignons enfin le désert de pierre ronde et les amis à la cabane des rognes pour descendre à notre rythme et joyeusement.

Les cuisses commencent vraiment à taper dans la descente ainsi que les pieds qui sont brûlants. Enfin nous rejoignons toute la troupe au petit train du nid d’aigle. Nous avons dans nos cœurs le sentiment d’avoir partagé quelque chose d’exceptionnel, D’avoir traversé un monde qui nous aura changé à jamais.

« Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir. » Confucius

Chapitre 3 : l’exploration

Le récit de cette aventure ne saurait être complet sans vous livrer le voyage intérieur que j’ai traversé.

Je pense que toute personne qui décide de cette ascension au Mont-Blanc ou ailleurs, ne vient pas chercher un seul défi d’alpinisme mais vient chercher une réponse à sa quête intérieure, à son besoin de grandir.

J’illustre cette pensée par les mots de mes compagnons improvisés ou prévus, après avoir atteint le sommet :

Daniel « J’avais besoin de retrouver moi même, dans le plus profond… »

Yannick « ma plus belle émotion sportive de ma vie, merci les amis d’avoir partagé avec moi. » qui réalise l’un de ses rêves de vie

Yoann « c’est physiquement dur, émotionnellement fort. Je n’avais rien vécu d’aussi intense. Je n’avais jamais côtoyé la mort d’aussi près. »

Il y a aussi Mickael qui évoque « la conquête de l’inutile »pour contrecarrer un jugement qu’autrui pourrait porter sur un but qui lui est essentiel.

Je pense à Fouad et Hiram, dont l’amitié scellée par cette aventure est plus forte aujourd’hui que le granit.

Je pense À tous ces regards échangés avec les quelques femmes qui étaient au refuge du goûter, et qui exprimaient notre considération et admiration pour le courage d’être de celles qui osent être dans ce milieu à plus de 80% masculin.

Je pense à mes deux amis du dîner, Olivier et Jean-Claude qui sans le savoir nous ont rassuré et conduits au sommet grâce à leurs mots et bienveillance.

Je pense à nos trois guides, Lionel , Alain et en particulier Fred qui nous a accompagné et a compris Qu’il avait un rôle à jouer dans nos vies bien plus grand que celui d’un accompagnateur de cordée et guide de haute montagne.

Il y a bien dans cette quête de l’Ascension une recherche de profondeur interne, Une envie de vivre aussi fortement que possible, voire l’envie d’affronter ses propres démons .

J’ai très souvent peur, aussi souvent que je doute. C’est ce qui fait ma force dans l’envie de me dépasser.

J’ai flippé à plusieurs reprises, mais cela m’a insufflé un désir profond d’aller au bout.

On a tous une motivation profonde presque inconsciente.

Sans doute avais je besoin de tester mon rapport à la vie et à la mort, comme pour lui dire que j’étais bien vivante. Ou peut être avais juste une longue marche à faire face à ce petit démon caché à expulser.

Gravir ce mont, dans ces conditions, à éloigné de moi les souvenirs de ce regard noir, tél celui de la mort, qui un Jour m’a saisi le cou, m’empêchant de respirer et crier au secours, me couvrant de coups, me faisant douter sur la valeur de la vie.

Il y a des cicatrices profondes comme des crevasses, qui ont besoin de se réouvrir pour s’effacer à jamais; Et ainsi faire rejaillir le meilleur de nous même, enfouit sous la blessure .

Je ne serais plus jamais là même, cette ascension a fait de moi remonter la petite fille naïve et enthousiaste que je suis mais à également conforté une personne pleine de joie et de confiance en l’amour de ce que la vie a à nous offrir à chacun.

Les rêves d’enfants sont réalisés par des adultes au cœur juvénile et à la force des années.

Les adultes heureux sont ceux qui ont gardé leur âme d’enfant

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