Le projet :
Virée avec les loulous pour un week-end familial là ou j’ai passé toute mon enfance, dans le Berry à Vineuil. Il fait beau, les loulous sont heureux et excités de retrouver papy et mamie à la campagne, au milieu des champs de blé, de colza et juste à côté de la ferme de mes arrières grands parents, aujourd’hui gite rural, avec ses animaux et son parc à oies.
Nous sommes juste à proximité des châteaux de la Loire, je décide donc le samedi matin de m’offrir un château à vélo. Direction Argy avec le VTT sorti de la grange. 42 km ou je ne croise quasiment pas de voiture, c’est un régal même si la chaleur commence à se faire sentir.
Samedi après-midi, c’est le rallye des voitures anciennes car papy aime sortir sa R16. Nous visitons le Berry avec un beau groupe de voitures, c’est vraiment chouette et les enfants adorent cette balade originale.
Rien de tel que de débuter un dimanche matin par un bon run car j’avais envie de faire une sortie plus longue que d’habitude en vue du triathlon format M qui m’inquiète un peu étant entrainée sur du court par manque de disponibilités.
J’ai repéré cette course Les Foulées de la Forêt dans la ville de mes grands parents à Le Poinçonnet, je décide donc de retourner sur mes anciennes terres
Le format :
La course se déroule exclusivement en forêt et lisière. Les différents formats peuvent convenir à toutes et tous (Enfants – 5km – 10km – 20km). Cette épreuve est organisé par l’USP Running Trail.
L’organisation est vraiment top. En arrivant vers 8h30 sur site pour m’inscrire, je vois le brief bénévoles pendant que les stands inscriptions sont ouverts. La tenue de l’asso est super canon et tout le monde est raccord, on sent que tout est très bien géré ici.
Le parcours est super bien balisé sur les 20km. il y a eu du gros travail de bénévoles avec les rubalises et les petits piquets fanions aux différentes couleurs de chaque épreuve. Franchement cette fois-ci, si je me perds comme au triathlon de Noirmoutier, c’est que j’y aurai mis du mien!
La prépa :
Coté run, j’avais eu un début de semaine Hors Service à cause de soucis récurrents de reins. Et je n’aime pas du tout ne pas pouvoir sortir. J’ai bien tenté un run le jeudi soir mais j’étais encore trop douloureuse et ça a été un peu rude. Vendredi soir ça allait enfin mieux après avoir soigné mes bobos comme il faut. J’ai quand même pu nager tranquillou deux fois cette semaine et fais tourner les jambes en home trainer deux fois 50 minutes en matant une bonne série sur netflix mais j’étais très fatiguée y compris dans l’eau à cause de mes tracas physiques
Mon équipement :
– Baskets Saucony : alors là j’ai fait fort, j’ai pris en week end mes baskets les plus abimées et toutes déchirées car je suis trop bien dedans. Sauf que je me demandais à chaque pas si elles n’allaient pas complètement se déchirer et mon pied en sortir. Voila je les ai emmené au bout de leur vie et leur ai dit adieu dans le Berry. RIP Saucony. Vivement les soldes!
– Tenue short et débardeur Décathlon
– ceinture de running Flipbelt pour y glisser ma flasque souple 250ml et un tube de gel Fenioux
The D-Day:
Il fait beau, je m’échauffe un peu dans la forêt, juste le temps de découvrir et filmer la « patate » et le trou du dernier kilomètre. Le départ est donné à 9h20 et vu les chaleurs annoncées, il va falloir être rapides pour ne pas en souffrir. Le village est installé au stade de football qui jouxte le dojo ou j’ai fait toutes mes compétitions de judo étant enfant. Finalement je suis bien plus détendue aujourd’hui qu’à l’époque ou j’étais toujours hyper stressée avant les compétitions.
Dès le départ nous entrons dans la forêt et d’emblée cela me donne le sourire. Le parcours sera quasi exclusivement en cœur de forêt ou en lisière. C’est vraiment un cadre magnifique et une chance d’avoir un si grand espace boisé. Et ce sera aussi parfait pour s’abriter du soleil.
Je pars assez tranquillement en mode « vas y cool, c’est une sortie longue en mode prépa triathlon ». Comme d’habitude, je ne tiendrai pas longtemps cette résolution de rester prudente et sage sur le rythme. Je suis résolument une bourrine. Je me retrouve à suivre un concurrent qui a une bonne foulée sans me me préoccuper du fait que le rythme plus soutenu risque de me mettre dans le rouge.
Et voilà, arrive le point de côté au km11. Bravo Val ! « t’as encore mal géré » me dis-je, maintenant « tant pis pour toi tu vas souffrir sur encore 9 bornes! » . Bon zen, voici finalement un excellent exercice, apprendre à gérer cela. Donc je commence par ralentir un peu le rythme sans complètement décrocher et je me concentre sur les choses positives pour les saisir en pleine conscience. Le parcours est superbe, la température est bonne, je profite donc de la nature. Maintenant body-chek : hormis le point de coté et le diaphragme, tout le reste est ok. Aucune douleur suite à mes soucis de rein, ni à mon mollet capricieux et les jambes répondent plutôt bien sans aucune lourdeur. Bref je suis en forme et j’ai juste mal assuré en accélérant et en mettant à mal mon souffle. C’est donc la dessus que je dois me concentrer et j’exécute alors pendant environ 2km des exercices de respiration très profonde tout en me concentrant sur la détente des muscles du haut du corps, ce qui n’est pas évident lorsque ce fameux point de côté s’installe.
Arrivée vers le km14, et après le ravito, le point de côté est complétement parti, je peux réenclencher un rythme plus soutenu. Je relance en remerciant le coureur qui m’avait fait accéléré puis accompagné sur cette partie difficile. Malheureusement je lui dis de s’accrocher sur la relance mais je l’abandonne en accélérant après m’être pris une belle gamelle en tapant de l’avant du pied une racine. Décidément à quasi chaque trail, je fais la même boulette de me relâcher sur une partie sans difficulté et de laisser l’avant de mon pied trainer un peu trop. J’avoue qu’en note artistique je suis plutôt pas mal et ça fait un gros splash avec de belles traces sur les deux genoux et même l’épaule droite à bien tapé le sol. Je me relève, je checke les bobos et tout est encore en place alors je repars.
Les derniers kilomètres sont longs et j’essaie de relancer pour bien finir. Les lacets du sous bois sont très sympas pour arriver sur le gros trou à descendre avec l’aide de la corde pour éviter toute chute. Direction l’arche d’arrivée, je suis contente de retrouver ma famille venue me rejoindre pour enchainer sur la course d’Hektor en format 800m.
Ma petite Viktoria veut aussi s’aligner, elle est contrariée mais il lui fait encore attendre 3 ans. elle encourage son grand frère avec tant d’engouement. Hektor fait une super course et il passe sous l’arche en accélérant comme un bolide. Il arbore fièrement sa médaille d’or à l’arrivée!
Je finis 18eme au scratch sur environ 80 et 1ère femme en 1h32 pour 19km dans la forêt.
Next date :
Triathlon M de Saint Jean de Monts – Dimanche 28 juin
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